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1.1 Une périphrase astronomique ouvre le Paradis

Les œuvres constituent trois figurations similaires du moment où Dante, accompagné par Beatrice, accède au paradis. Le registre supérieur est occupé par l’astre solaire et le signe du bélier. En relation aux vers Par. I, vv. 37-42 («Surge ai mortal per diverse foci / la lucerna del mondo ; ma da quella / che quattro cerchi giugne con tre croci, / con miglior corso e con migliore stella / esce congiunta, e la mondana cera / più a suo modo tempera e suggella. » ; « Le flambeau du monde apparaît aux mortels / par plusieurs bouches : mais il sort de celle / qui joint quatre cercles avec trois croix / liée à meilleurs cours et meilleure étoile, / et pétrit mieux et scelle mieux / à sa manière la cire humaine. », trad. Jacqueline Risset), les trois représentations montrent que la troisième « cantica » débute sous le signe d’un nouvel espoir, en lien avec la saison la plus propice de l’année. En effet, l’ascension du pèlerin a lieu au moment de l’équinoxe de printemps, plus particulièrement pendant la semaine pascale et au moment de la résurrection du Christ. Les deux registres inférieurs sont occupés par l’horizon terrestre et les figures de Dante et Beatrice, signalés par les initiales, qui contemplent ensemble le soleil (Par. I, vv. 58-66).